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3/25/2013

Fibromes utérins : le plus souvent bénins

Fibromes utérins : le plus souvent bénins

Les fibromes, ces tumeurs du muscle utérin atteignent une femme sur deux après 40 ans. Mais pas de panique, si cette pathologie est fréquente, elle est le plus souvent bénigne. Tous les fibromes ne nécessitent pas un traitement.



S'il a le plus souvent la taille d'une petite bille, certains peuvent atteindre la grosseur d'un pamplemousse ! Cette tumeur bénigne se développe à partir du muscle, qui entoure la cavité utérine. Cette masse plus ou moins arrondie peut mesurer plusieurs centimètres et peser plusieurs kilos !

Cette tumeur peut apparaître à différents endroits de l'utérus. En fonction de sa localisation, on distingue trois types de fibromes :
•Le fibrome sous-séreux situé près de la surface externe de l'utérus, qui se développe dans la cavité abdominale et peut comprimer douloureusement les organes voisins, la vessie ou le tube digestif ;
•Le fibrome interstitiel qui se développe dans l'épaisseur de la paroi utérine ;
•Le fibrome sous-muqueux qui se développe dans la cavité utérine.



D'origine inconnue, les fibromes sont cependant hormono-dépendants et diminuent, voire disparaissent à la ménopause (liés à un excès d'estrogènes, la ménopause les prive de nourriture, ils cessent de grossir et se calcifient). De plus, on a constaté qu'il existe un terrain familial et que les femmes noires sont particulièrement touchées, même à un âge précoce.

Tous ne nécessitent pas un traitement

Souvent asymptomatique, le fibrome ne dégénère pas en cancer et une simple surveillance suffit le plus souvent. Des règles prolongées et abondantes, des sensations de lourdeurs au niveau du pelvis, une augmentation de la taille de l'abdomen, des constipations et de fréquentes envies d'uriner peuvent être des signes annonciateurs mais la plupart du temps aucun symptôme ne permet d'en deviner l'existence.

Ainsi malgré sa fréquence, le fibrome est bien souvent découvert fortuitement lors d'un examen gynécologique ou d'une échographie pelvienne. Une femme sur deux serait porteuse d'un fibrome après 40 ans. Cependant, certains fibromes peuvent entraîner des saignements, des douleurs pelviennes et donc nécessiter un traitement. Différentes options thérapeutiques sont désormais à la disposition des médecins et des malades : le traitement hormonal, le traitement chirurgical et depuis peu l'embolisation artérielle. Chacune de ces techniques comporte des avantages et des inconvénients qu'il conviendra de prendre en compte avant d'opter pour l'une d'elles. Les femmes doivent être pleinement associées à des choix thérapeutiques qui les concernent au premier chef.

David Bême - 15 février 2006 - Mis à jour le 15 décembre 2008

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