Sommaire du dossier :
Le
modèle psychanalytique
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La schizophrénie |
Plutôt que de voir les schizophrènes comme « agis» par diverses forces (biologiques et environnementales) qui les poussent à se comporter d'une certaine manière, la conception psychanalytique s'intéresse aux intentions, motivations et aux raisons des patients. Ce modèle suggère que des expériences précoces inhabituelles ou traumatiques, ou l'échec à franchir certaines étapes du développement émotionnel sont les principales causes de la schizophrénie. Le comportement de la personne doit être interprété symboliquement; c'est la tâche du thérapeute de le décoder. Une thérapie individuelle à long terme avec un psychanalyste formé est le principal traitement offert par ce modèle.
Le
modèle social
Selon ce modèle,
la maladie mentale est partiellement considérée
comme un symptôme d'une société
« malade » (d'autres
symptômes étant le taux
élevé de divorces, le stress professionnel, la
délinquance juvénile, la toxicomanie croissante).
Les pressions du monde moderne pèsent plus lourdement sur
les personnes pauvres et défavorisées, et
celles-ci semblent donc plus souffrir de ce qui est décrit
comme « maladie ». Il n'y a pas de traitement
individuel dans le modèle social. Ce qui est requis en
contrepartie est un changement social sur une vaste échelle
pour réduire les pressions sur les individus et ainsi
l'incidence de la maladie mentale.
Le modèle du complot
C'est peut-être
le modèle le plus radical en ce qu'il nie l'existence de la
maladie mentale (en tant que trouble physique) et qu'il est directement
opposé au modèle médical.
La maladie mentale n'est pas « quelque chose que la personne a », mais « quelque chose que quelqu'un fait ou est». Selon ce modèle, les diagnostics psychiatriques sont des étiquettes stigmatisantes appliquées à des personnes dont le comportement choque ou contrarie les autres, et utilisées pour contrôler une activité excentrique, extrême ou politiquement néfaste.
Aussi sur le net:
La maladie mentale n'est pas « quelque chose que la personne a », mais « quelque chose que quelqu'un fait ou est». Selon ce modèle, les diagnostics psychiatriques sont des étiquettes stigmatisantes appliquées à des personnes dont le comportement choque ou contrarie les autres, et utilisées pour contrôler une activité excentrique, extrême ou politiquement néfaste.
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